Nous avons (presque) 6000 m2 de terrain, une île verte entre la D7 et le Vallat de Cauvét - un ruisseau qui longe tout le côté ouest du jardin pour atteindre la Luynes - juste à côté de la station de dépollution des eaux usées ; un jardin commun qui sent le basilic, la lavande, la menthe, l’origan et tous les arômes et les fleurs de la Provence ; nous cultivons ici, sans pesticides ni d’autres produits de synthèse, une grande diversité de légumes, des fleurs de toute sorte et des plantes aromatiques et médicinales, assistés par une grande variété d’insectes et par les autres petits habitants de cette oasis de nature au milieu d’un monde qui, de plus en plus vite, va s’effondrer. Nous n’utilisons pas de produits chimiques pour produire et protéger ce que nous cultivons, mais nous préférons tirer parti de ce que cette même terre nous offre : avec les soi-disant mauvaises herbes, nous produisons de grandes quantités d’excellent compost et du bon terreau pour la nourrir et, avec certaines d’entre elles (ortie, consoude, prêle et d’autres), nous fabriquons des purins utiles à la fois comme insecticides et comme engrais ; Les vers de terre, habitants silencieux du sous-sol et du compost, sont des travailleurs infatigables qui en améliorent la qualité, ils sont nombreux et pleins de vie ! L’eau du canal de Provence arrose généreusement nos plantes même pendant la canicule ; les grenouilles de l’étang chantent assises sur des feuilles de nénuphar, les gambusies, des poissons minuscules, nous libèrent des larves de moustiques. Mésanges, hirondelles, chardonnerets, pies, chouettes, colombes, aigrettes, chauves-souris, traversent notre ciel. Les taupes, non sans quelques inconvénients au détriment de certaines plantes, nous aident à aérer le sol avec leurs tunnels et nous fournissent de petits tas d’excellent terreau pour nos semis. Sur les buttes de l’espace pédagogique et dans les parcelles individuelles cultivées avec Agriculture Synergique, la paille, le fauchage et les résidus de récolte sont de formidables alliés qui nous permettent de maintenir la bonne ombre et l’humidité au sol, en évitant son dessèchement et fournissent de la matière organique qui, dégradée par la petite population de vers, d’insectes et de micro-organismes, lui offre une riche nourriture . Les insectes pollinisateurs, les coccinelles et bien d’autres trouvent un abri hivernal dans des hôtels à insectes construits à leur intention, pour revenir, au printemps, à nous apporter leur précieuse aide.
Présentation
Voir en ligne : Les Jardins Partagés de Gardanne